macLYON - 17e Biennale de Lyon

Établi à l’origine en 1984 dans une aile du palais Saint‑Pierre lorsque la Ville de Lyon décide de constituer une collection d’art contemporain, le Musée d’art contemporain – macLYON s’installe en 1995 à la Cité Internationale, vaste ensemble architectural qui se déploie entre le Rhône et le parc de la Tête d’Or. Confié à l’architecte Renzo Piano, qui conçoit l’ensemble du site, le musée fait dialoguer la façade de l’atrium du Palais de la foire, édifié par Charles Meysson dans les années 1920, avec un volume en brique rouge contemporain. Le macLYON présente, pour la 17e édition de la manifestation, un corpus d’oeuvres autour des relations humaines intimes et personnelles, qu’elles soient amicales, familiales ou amoureuses.

La programmation de la BAC au macLYON :

- Lorraine de Sagazan & Anouk Maugein – Activation; le 21 sept. à 15h et 17h.
Fruit d’une collaboration entre la metteuse en scène Lorraine de Sagazan et la scénographe Anouk Maugein, et réalisée à partir de centaines de témoignages, l’installation Monte di Pietà (« Mont de piété ») tente de révéler la douleur que peut susciter l’injustice. Étiquetés et consignés, les objets qui la composent sont liés à des souvenirs traumatiques, qui rappellent à leurs propriétaires les torts qu’ils·elles ont subi·es. Œuvre ouverte, l'installation est activée par des performances au cours desquelles les histoires des objets sont mises en mots par Laura Vazquez et interprétées par les comédien·nes de la compagnie La Brèche.

- Relaxation sonore dans l'œuvre de Grace Ndiritu; 6 oct; à 10h;
Pour une expérience totale de l'oeuvre, conçue comme un espace spirituel de rencontres, de transformation et de guérison
Depuis plus de dix ans, Grace Ndiritu mène un projet de recherche, intitulé Healing the Museum (« Soigner le musée »), qui se déploie sous la forme d’une série d’installations, de performances et d’ateliers de médiation, afin de « réactiver la sacralité » des lieux d’exposition, qui comptent, selon elle, parmi les derniers espaces communautaires.
Musée dans le musée, The Blue Room, l'œuvre qu'elle déploie au 3ème étage du macLYON, se conçoit notamment comme un espace spirituel de rencontre, de transformation et de guérison. Il y abrite au cours de la Biennale, différentes pratiques qui viennent alimenter son projet et offrir aux visiteurs· l'opportunité d'une expérience totale au sein de l'installation.

- Yoga dans l'œuvre de Grace Ndiritu; 10 nov. à 10h45;
Une séance de yoga douce et profonde pour une approche sensorielle des œuvres réunies dans The Blue Room, une double harmonie, spirituelle et physique. Pratique de yoga accessible à tous·tes à partir de 15 ans, peu importe la souplesse ou la force des pratiquants

- Voyage chamanique à la rencontre de l'animal totem; 08 dec. à 9h45
Le voyage chamanique est guidé par le son du tambour, qui sera notre allié pour atteindre un autre état de conscience, semblable à un rêve, une transe légère visant à ouvrir la voie vers nos territoires intérieurs, où vivent nos animaux totem. L’animal totem aussi appelé animal de pouvoir ou allié est considéré comme une sorte de guide spirituel et protecteur. On pense qu’il est capable de fournir sagesse, force et soutien en cas de besoin. De nombreuses personnes trouvent que la connexion avec leur animal totem les aide à mieux se comprendre, à surmonter les défis et à progresser sur leur chemin de vie. Il peut devenir un véritable compagnon.