Briller et protéger - Evolution des casques de sapeurs-pompiers

Si la protection a toujours été l’un de ses objectifs, les matériaux n’ont pas toujours été à la hauteur et longtemps le casque a aussi servi de moyen d’identification, d’objet d’apparat et de symbole d’appartenance.

L’exposition présente l’évolution des casques des sapeurs-pompiers français depuis le 18e siècle. Elle montre comment les casques se sont faits de plus en plus solides et se sont adaptés aux risques encourus par les sapeurs-pompiers. Les visiteurs pourront explorer le parcours depuis les casques d’inspiration militaire en laiton jusqu’aux fabrications actuelles en résine plastique ayant par exemple l’avantage de ne pas conduire le courant électrique.

Des modèles étrangers permettent aussi d’évoquer les autres pistes de cette évolutions testés par les autres pays : des matières originales comme le liège des casques anglais, ou les formes inspirés de casques militaires emblématiques.

À travers les casques français et étrangers se dévoile également la riche symbolique qui vient les orner. Celle-ci a varié au fil du temps, certains symboles sont internationaux, d’autres propres à l’histoire des pays et selon les pays. Car, si aujourd’hui la protection est le premier objectif d’un casque, il a aussi longtemps servi de moyen d’identification, de reconnaissance entre corps de sapeurs-pompiers et d’objet d’apparat.

L’ensemble de ces casques est un échantillon de la riche collection du musée composée de 323 casques inscrits à l’inventaire Musée de France. Cette sélection a été opérée après la campagne de récolement règlementaire menée par les agents du musée. L’exposition est également une présentation du travail de l’ombre mené sur les collections : mettre à jour l’inventaire, vérifier l’état de conservation de tous les objets, s’assurer d’un conditionnement leur offrant la meilleure conservation… Les opérations à mener sur les collections d’un musée de France sont nombreuses, indispensables, elles méritent de sortir de l’ombre.